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Récits on the road pour inspirer les aventuriers : Unlock With Caroline partie 2

Photos : Volkswagen
Unlock Caroline 30E


Jour 10 : Estoril -> Pedroso (P)

Mon séjour à Estoril touche malheureusement à sa fin. Le matin, je retourne surfer avec Pedro. Cette fois dans de meilleures conditions. Il me guide derrière le ressac. Sur place, je sais que je n’ai pas à craindre de prendre une grosse vague, mais traverser le ressac reste malgré tout un défi. Je prends toutes mes vagues et sors de l’eau extrêmement satisfaite. Je me sens toujours super bien après une session de surf, pleinement consciente et détendue. Ici, la sensation est incroyable grâce à la taille des vagues. Cela faisait un sacré bout de temps !

Accueillie à bras ouverts

Le moment est venu de rejoindre ma nouvelle destination : Mar Dentro, the Surf Farm. Joana et Jose sont un couple dont j’ai fait la connaissance de manière virtuelle lorsque je leur ai acheté un boardbag. Ils fabriquent ce type de sacs à partir de tissus traditionnels portugais. Ils louent également des chambres dans leur ferme super sympa, où deux adorables chiens ne vous lâchent pas d’une patte. ‘We work in an old farmhouse and we have a particular vision of surfing as a family and as a sustaining support network.’ Je suis accueillie à bras ouverts et invitée à dîner en dégustant un verre de vin rouge. Nous parlons de surf, d’excellents spots, de la vie aussi, de conseils pour la suite de mon voyage et ils me tuyautent sur la région.

Jour 11 : Pedroso, Porto

Sur les précieux conseils de Joana et Jose, je visite aujourd’hui une série de perles architecturales.

Pas du tout habillée

Après avoir traversé Bairro Piscatorio, le quartier des pêcheurs d’Espinho, en admirant les bateaux traditionnels, je me dirige vers le nord pour visiter la Casa de Cha da Boa Nova, œuvre de l’architecte Alvaro Siza Vieira.Joana m’a dit que c’est un bar à thé où l’on peut aussi grignoter quelque chose. Résultat, quand la porte s’ouvre devant moi, je demande si je peux déjeuner. On me conduit à l’intérieur et ce n’est qu’alors que je réalise que j’ai atterri dans un restaurant étoilé. Je ne me sens pas du tout habillée pour l’occasion, dans mon short et mon marcel, mais le personnel ne me fait pas comprendre que je ne suis pas à ma place ici, au contraire. Le chef Rui Paula s’arrête pour bavarder un peu et je décide de me laisser tenter par l’expérience : un repas 6 services accompagné de vins délicieux, le tout couronné d’une vue imprenable.

Casa Serralves



L’après-midi, je longe la Piscina das Marés, une impressionnante piscine d’eau salée située en bord de mer, également conçue par Alvaro Siza Vieira. Magique ! Vient alors l’étape suivante : la Casa Serralves, un joyau art déco rose. Malheureusement, en raison de travaux de rénovation, il m’est impossible d’accéder à l’intérieur, mais une promenade dans les magnifiques jardins et une visite du Museum of Contemporary Art valent vraiment le détour.Je termine la journée par un pique-nique sur la plage de Praia da Luz, où j’en profite pour faire le point sur ma destination du lendemain. En effet, je mets le cap sur la Galice, en Espagne, une région qui m’est totalement inconnue.

Jour 12 : Pedroso -> Oleiros (E)

Les prochaines étapes sont un grand point d’interrogation pour moi. Je sais seulement que je veux m’arrêter en Galice, dans les Asturies et en Cantabrie. Ici aussi, je me suis laissée guider par quelques guides de surf. Pas de chance, les vagues sont trop petites.

Big wave surfer

Au Portugal, mon moniteur de surf m’avait communiqué le nom d’un ‘collègue’ en Galice : Eric Rebiere. Aussitôt arrivée, je me rends dans son école After Surf, une infrastructure ultramoderne comprenant école de surf, rampe de skate, restaurant, bar et chambres.
Je découvre qu’Eric Rebiere est un surfeur de grosses vagues réputé que j’avais vu lors de la World Surf League à Nazaré en février 2020, un challenge où les surfeurs tentent de dompter des vagues de 26 mètres – oui, vous avez bien lu.

Apéritifs avec vue sur la baie

Une fois encore, les conditions idéales pour surfer ne sont pas au rendez-vous. Dès lors, je gare le California sur un terrain de camping avec vue sur la baie et la plage. C’est un plaisir de s’asseoir à côté du van pendant quelques heures, avec ma table, mes chaises et un apéritif. Les chaises et la table sont très pratiques à utiliser et à ranger : les chaises à l’arrière et la table dans la porte latérale. Le soir, je suis invitée à dîner en compagnie de surfeurs professionnels qui sont venus là pour participer à une compète.

Jour 13 : Oleiros -> Espasante (E)

Comme je l’avais lu, le paysage devient effectivement de plus en plus sauvage et tourmenté. La Galice est une merveille.

Apero time

Je m’arrête à Espasante. Il y a là une école de surf où je veux me rendre le lendemain. Pour la première fois, je suis dans un petit village où l’on peut entendre une mouche voler. Il y a deux superbes plages et je me sens détendue au plus haut point. J’apprécie les paysages magnifiques qui s’offrent à moi après une courte promenade. Je prends un apéritif sur la plage, puis je vais dans un endroit que j’ai trouvé via l’app Park4night.

Dormir sur un parking
C’est la première fois que je vais passer la nuit sur une sorte de parking, et non dans un camping. C’est ça la vraie vie. Je me trouve face à la mer, quelle vue ! Le vent souffle légèrement, si bien que j’ignore si je vais dormir en haut ou en bas ce soir.À côté du parking se trouve une charmante petite terrasse où il est possible de manger une tortilla ou un sandwich : Chriringuito Gastro Bar Entre Cabos. Des Espagnols vont et viennent sur le sentier de promenade, mais je suppose que le calme sera total ici en fin de soirée.

Jour 14 : Espasante -> Playa de Vega (E)

L’endroit où je me réveille est toujours aussi fantastique, avec une vue imprenable sur les falaises de Loiba.

Entourés de verdure
Il n’y avait pas trop de vent la nuit dernière, j’ai donc bien dormi à l’étage supérieur. Hier soir, j’ai eu la compagnie d’un van similaire au mien, et d’un camping-car. C’était assez agréable de ne pas être complètement isolée pour une fois.Après un petit-déjeuner tranquille, je me rends à la plage d’Esteiro, où j’ai rendez-vous pour une leçon de surf. Les vagues sont modestes, mais j’apprends pas mal de choses. Je suis très satisfaite du moniteur de l’école de surf d’Ortegal.Il n’y a personne d’autre dans la baie et nous sommes entourés de verdure. La Galice est une région très verdoyante, mais aussi assez pluvieuse. Pendant notre session de surf, des gouttes de pluie se mettent à tomber, mais heureusement, le temps s’éclaircit rapidement.

Oscar Niemeyer

En route vers Playa de Vega dans les Asturies, je m’arrête à Avilés pour admirer le centre culturel conçu par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.J’arrive dans un camping sympathique : le Camping de Vega. Le soir, je regarde le match Belgique-Italie, dont vous connaissez le résultat.

Jour 15 : Playa de Vega -> San Vicente de la Barquera (E)

L’étape suivante de mon périple me mène le long de la côte nord de l’Espagne, des Asturies en Cantabrie.

Fromage locale relevé
Je bois un café à la Playa de Vega avant de me rendre sur une plage un peu plus loin. En effet, Playa de Santa Marina à Ribadesella possède une digue avec une terrasse. Bref, voilà l’endroit idéal pour déjeuner léger. On choisit quelque chose pour moi en cuisine : un sandwich garni d’un fromage bleu local. Il a un goût délicieusement relevé.

Des écoles de surf à foison

Dans l’après-midi, je poursuis ma route jusqu’à San Vicente de la Barquera, en Cantabrie, où je déniche un bon camping près de la mer. Je me balade et je réalise que le spot est populaire, avec de nombreuses écoles de surf. Dans le village même, règne une atmosphère espagnole authentique et on y trouve de nombreux restaurants de fruits de mer.Lorsque je vais me coucher, je me réjouis déjà de mon cours théorique de longboard du lendemain...

Regards admiratifs
C’est frappant de voir toutes les réactions que vous suscitez quand vous vous déplacez à bord d’un California. D’autres propriétaires de VW vous saluent lorsqu’ils vous dépassent, au camping, des gens vous demandent à tout bout de champ s’ils peuvent jeter un coup d’œil et les surfeurs qui ont aménagé leur van eux-mêmes sont étonnés par le luxe de l’intérieur.

Jour 16 : San Vicente de la Barquera -> Saint-Jean-de-Luz (F)

Mon sentiment général à propos du Nord de l’Espagne ? Ah, si j’avais pu passer plus de temps ici !

Cours de longboard

Je démarre la journée par une leçon de longboard avec le célèbre Ruben Fuente (Instagram : @ruben_fuente). Nous commençons par la théorie parce que c’est un élément important et aussi parce que, le week-end, il y a trop de monde dans l’eau. La technique du longboard est totalement différente de celle du shortboard. Et la plupart des écoles de surf vous enseignent automatiquement les techniques de shortboard.

San Sebastian

La tête remplie de nouvelles infos, je pars pour San Sebastian. J’aurais aimé rester ici un peu plus longtemps, mais la ligne d’arrivée se rapproche et je dois me hâter.Une sensation agréable m’envahit lorsque j’arrive à San Sebastian. C’est probablement la première fois au cours de ce voyage que je visite une ville de cette taille. Je m’imprègne pleinement de l’agitation et de la beauté du style. Mais en même temps, la tranquillité de la semaine passée me manque instantanément. Je cherche la plage qui se trouve à distance de marche de la vieille ville. Une vraie distance de marche : 5 minutes, c’est assez unique !

Nuit de sommeil à deux pas de la mer

Après avoir chillé sur la plage et dégusté de délicieux Pintxos (les tapas locales), je remarque sur l’application Park4night qu’il y a peu de campings autour de San Sebastian et que, pour la plupart d’entre eux, les critiques ne sont pas spécialement dithyrambiques. L’espace d’un instant, j’envisage de prendre une chambre, mais mon van me manque déjà. Je décide donc assez tardivement de continuer ma route vers Guéthary. De ce côté, les campings sont très agréables.
J’arrive au Soubelet, un joli petit camping avec vue sur mer. Il n’y a pas trop de monde et je peux même choisir mon emplacement, sur l’un des différents niveaux. J’ai déjà programmé une leçon de surf pour le lendemain. Chaque moniteur de surf me dirige vers un autre, c’est pratique ! Les vagues sont de nouveau plus grosses, ce qui éveille ma curiosité. Le hasard veut qu’une de mes connaissances soit en vacances ici avec son mari et leur bébé. Elle va venir se joindre à moi pour surfer.

Jour 17 : Une journée relaxante à Saint-Jean-de-Luz

La mer et le soleil dont les rayons pénètrent par le toit de la tente m’accueillent à mon réveil. La journée commence bien, et la suite promet d’être encore meilleure...

Dans la matinée, je vais surfer avec mon amie qui est en vacances à Saint-Jean-de-Luz. Nous nous éloignons quelque peu pour rallier Bidart plage. Nous découvrons un parking, mais il s’avère qu’il se situe quand même à 8 minutes de la plage. Dès lors, nous marchons d’un pas rapide entre les maisons de Bidart, habillées de nos combinaisons de plongée et nos planches sous le bras. Enfin, voilà les vagues... Énormes ! Un moment de surf intense, mais gé-nial !

Visite des environs
Un peu plus tard, j’appelle ma sœur en vidéo. C’est son anniversaire, mais c’est surtout une surfeuse passionnée... qui est un peu jalouse de la vue que j’ai à l’instant. Après le déjeuner et une courte sieste, je fais un peu de tourisme dans les villages avoisinants, ils sont tous proches les uns des autres ici.

· Guéthary est un beau petit village basque aux maisons adorables. Difficile de faire plus joli.
· Saint-Jean-de-Luz est plus grande et déborde de vie avec ses nombreuses rues commerçantes. J’achète des macarons à la Maison Adam et je mange une glace de chez Pariès.
· J’achève ma journée à Erromardie par un dernier plongeon dans l’océan dont l’eau est beaucoup plus chaude qu’au Portugal. Ensuite, cap sur les tapas de la Guinguette Erromardie, un bar du bord de mer qui m’a été recommandé par une actrice qui a grandi ici.

Jours 18-19 : Saint-Jean-de-Luz -> Paris -> Bruxelles

Mon aventure touche à sa fin. Il ne me reste plus à présent que deux jours de route, avec une escale à Paris.

Frère jumeau

1 100 kilomètres de route, c’est un peu trop, même avec un van aussi confortable que le California Beach, alors j’ai prévu une escale à Paris. À mon grand étonnement, je trouve un camping sur la Seine, en plein cœur de la ville ! À première vue, l’endroit a l’air vraiment cool, mais à cause du bruit des voitures je ne parviens pas vraiment à fermer l’œil. Sur l’emplacement d’à côté, un couple de jeunes Allemands possède un California identique au mien. Ils partent en voyage pendant un mois avec leur bébé... Et même ils avaient des planches de surf avec eux, ainsi que la poussette et les couches.

The end !
Je suis de retour ! C’est avec regret que je ramène le California chez Volkswagen. Je le garderais bien tant il m’a séduit 😉.

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