Rendre visite à des amis à l'étranger avec le Volkswagen California Beach
Un aller-retour Bruxelles-Porto en camper
En visite chez des amis et à la recherche de la vague parfaite
Caroline De Maeyer (38 ans) vit à Forest (Bruxelles). Elle est cinéaste et travaille comme réalisatrice et script supervisor sur des longs métrages, des séries et des publicités.
Ses grandes passions sont la musique (elle a été DJ pendant 6 ans) et le surf. Elle pourra se consacrer pleinement à cette seconde passion lors de son roadtrip à travers la France, l'Espagne et le Portugal. Elle ira rendre visite à des amis qu'elle n'a pas vus depuis longtemps à cause du corona et rencontrera aussi de nouvelles personnes en chemin.
Le voyage en plusieurs étapes :
Avec son California, Caroline a parcouru 4.651 kilomètres en 19 jours. Elle a traversé 4 pays.
Jour 1 : Bruxelles -> La Tranche-sur-Mer (F)
Jour 2 : La Tranche-sur-Mer -> Hossegor (F)
Jour 3 : Hossegor
Jour 4 : Hossegor
Jour 5 : Hossegor -> Ciudad Rodrigo (E)
Jour 6 : Ciudad Rodrigo -> Estoril (P)
Jour 7 : Estoril
Jour 8 : Estoril
Jour 9 : Estoril
Jour 10 : Estoril -> Pedroso (P)
Jour 11 : Pedroso
Jour 12 : Pedroso -> Oleiros (E)
Jour 13 : Oleiros -> Espasante (E)
Jour 14 : Espasante -> Playa de Vega (E)
Jour 15 : Playa de Vega -> San Vicente de la Barquera (E)
Jour 16 : San Vicente de la Barquera -> Saint-Jean-de-Luz (F)
Jour 17 : Saint-Jean-de-Luz
Jour 18 : Saint-Jean-de-Luz -> Paris
Jour 19 : Paris -> Bruxelles
Jour 1 – C’est parti ! Bruxelles -> La Tranche-sur-Mer
Avec le camper, on est directement potes. Après de nombreux préparatifs... ça y est ! Je suis assez nerveuse car tout cela est nouveau pour moi, mais maintenant que les règles de confinement sont enfin un peu plus cool, j’ai vraiment hâte de rouler vers le sud, de retrouver de vieux amis, de découvrir de nouveaux endroits et de rencontrer de nouvelles personnes.
Un départ orageux
Ma première étape peut déjà compter : pas moins de 784 kilomètres, soit au moins 7h30 de route ! De plus, en raison de la chaleur de ces derniers jours, des orages sont prévus en de nombreux endroits. Mais le voyage se déroule bien. Je me sens tout de suite chez moi et en sécurité dans mon California Beach, même durant les averses occasionnelles. Mon van, c’est déjà mon pote.
Ma première étape peut déjà compter : 784 kilomètres, en partie sous la pluie.
Rien oublié ?
Je me suis vraiment bien préparée – enfin je trouve – en termes d’accessoires : j’ai consulté des listes en ligne et j’ai pensé aux petits détails : un tapis, une brosse, de quoi faire du café sur la route, etc. Et tous ces préparatifs ont immédiatement porté leurs fruits : mon vélo pliant, par exemple, est super pratique lorsque j’arrive quelque part et que je veux explorer les environs.
Je vois la mer ET le soleil !
La récompense est grande lorsque, après avoir conduit plusieurs heures, je vois enfin l'océan Atlantique. J’ai réservé une place dans un petit camping intime où une Française assez âgée m’accueille chaleureusement.
Je prends immédiatement mon vélo pliant et traverse un quartier avec de jolies villas typiques du sud de la France. Et regardez... le soleil est, lui aussi, de la partie !
Une touriste affamée
Je trouve un bar de plage sur le point de fermer (ce n’est pas encore la haute saison). Mais les serveuses sont si gentilles qu’elles acceptent de servir la touriste affamée que je suis. Je commande un verre de vin blanc et une portion de pain avec des rillettes de poisson. Elles me laissent une chaise sur la plage et je profite pleinement de l’océan et du soleil couchant. Voilà, on peut dire que mon aventure commence vraiment maintenant.Le soir, je me rends à vélo au centre du village pour m’imprégner de l’ambiance, puis il est temps d’aller au lit. Il y a une fête un peu plus loin, mais grâce à mes bouchons d’oreilles, je dors comme un loir à l’étage supérieur de mon California.
Jour 2 – La Tranche-Sur-Mer -> Hossegor
Ma deuxième étape me mène de La Tranche-sur-Mer à Hossegor, où je vais rendre visite à une très bonne amie durant quelques jours.
D’abord un bon café !
Se réveiller pour la première fois dans le van, c’est quand même assez spécial. La première chose que je fais ? Eh bien, je teste mon kit pour over, histoire de déguster un petit café pour bien démarrer la journée. Eh oui, un bon café, c’est important pour moi.
L'erreur du débutant
Je pars pour Hossegor. La voiture indique qu’il faut faire le plein, mais je décide de rouler encore un peu. Je m’attendais à ce qu’il y ait une station-service tous les 30 km, mais soudain je vois un panneau indiquant "Prochaine station-service dans 58 km". Et il me reste du diesel pour seulement 30 km environ. Je commence à paniquer...
Je décide de m’arrêter sur un parking pour voir si quelqu’un a à tout hasard un bidon. Sans succès. Un local m’annonce qu’il y a une station-service plus proche, mais selon l’ordinateur de bord, il me manque toujours 7 km pour l’atteindre. Le cœur battant et le compteur affichant "0 km" depuis un petit moment, j’y arrive quand même. Je pense donc avoir prouvé qu’il y a bel et bien une petite marge. Je ne sais pas combien exactement, et heureusement d’ailleurs !
Première session de surf inattendue
À mon arrivée à Hossegor, je suis accueillie par mon amie Sarah. Elle vit ici depuis 12 ans. Elle est surfeuse, masseuse et loue des chambres dans la maison qu’elle a achetée. Elle me propose de garer mon van sur sa propriété. Je me sens tout à coup très fatiguée après toute cette route, quand elle me dit : ‘Viens, on va se baigner, la mer nous appelle’. En chemin, il se met à pleuvoir et je n’ai plus vraiment la tête à ça. Nous nous changeons à l’arrière du van et après avoir enfilé nos bikinis, un miracle se produit. Le soleil perce à travers les nuages et les vagues sont belles et clean. Nous rencontrons 2 de ses amis, David et Som, qui ont des planches de surf. Avant même de m’en rendre compte, je suis en train de surfer. Ça fait un bien fou et je promets à Sarah qu’à partir de maintenant, j’écouterai toujours ses suggestions.
Le surf dans les années 70
Après notre première session de surf, nous sommes invitées chez un couple sympathique pour l’apéro. Georges et Isabelle, tous deux âgés d’une cinquantaine d’années, semblent être des personnes très chaleureuses avec une jolie maison en bois qu’ils sont encore en partie en train de rénover. Isabelle va faire un film, et je discute avec Georges. Il me parle de l’époque où il surfait, dans les années 70. Il a voyagé aux 4 coins du monde à une époque où peu de gens pratiquaient le surf. Les sensations devaient être très différentes. Le voyage, la recherche de bonnes vagues… faisaient partie intégrante de l’expérience. C’est différent aujourd’hui, bien sûr, avec les GPS, les applis, les sites et les guides. Beaucoup plus pratique bien sûr, mais moins romantique.
Comme sur des roulettes
Je suis un peu inquiète. Vais-je réussir à fermer facilement le toit toute seule ? Le Beach n’est pas équipé d’une commande électrique. Lorsque j’ai reçu des explications chez Volkswagen, la veille de mon départ, nous étions deux pour ouvrir et fermer. Je suis donc déjà prête à appeler à l’aide si nécessaire. Mais à ma grande surprise, tout se passe super bien.
Cabine d’essayage mobile
L’avantage du van se fait sentir aujourd’hui lorsque nous prenons la route de la mer à l’improviste, car nous pouvons nous changer sur place. Vu que vous avez tout sous la main, ce genre de choses n’est pas un problème.
Jour 3 - Hossegor
Le bruit des vagues et… la musique
Une journée à la découverte d'Hossegor
Je passe quelques jours à Hossegor avec mon amie. Le temps est maussade et il n’y a pas de bonnes vagues pour le surf, mais je ne boude pas mon plaisir pour autant.
En longboard jusqu'à l'eau
Lorsque le temps s’éclaircit, je pars vers une plage (Plage des Casernes). Quand j’y arrive, je vois une magnifique voie qui file droit vers la mer, parfaite pour le longboard. Je retourne au California et j’empoigne ma planche. Une fois encore, je constate à quel point c’est cool et pratique de disposer d’un van capable de contenir tout votre matériel. Sur la plage, je trouve une cabane (L’Autre Endroit) où je me laisse hypnotiser par les vagues.
Mon habitat naturel
De retour à la maison avec Sarah, je rencontre une connaissance belge qui séjourne aussi dans la région. Il y a deux ans, on s’était déjà croisés ici et on ne s’était plus revus depuis. Vous parlez d’une coïncidence !
C’est la Fête de la musique et nous assistons à un concert de deux musiciens dans une cabane (Soweto) au bord de la mer. Vibrations made in USA avec guitare slide sur fond de vagues déferlantes impossibles à surfer. J’envoie une vidéo à des amis et ils me répondent que ‘Caro est dans son habitat naturel.
Jour 4 - Hossegor
Après la pluie, le beau temps
Une autre journée pluvieuse. C’est le moment idéal pour faire du shopping, prendre des photos et manger des bonnes choses.
Chouette resto
Je ne suis pas la seule à m’être dit que c’était une bonne idée de faire du shopping en ce jour de pluie. Le quartier est rempli de surfeurs et de skaters. Je déjeune dans un lieu agréable (voir photo), puis je flâne dans le centre d’Hossegor où l’on trouve plein de charmantes petites boutiques. Avec l’un de mes nouveaux amis du coin, je me pose au Café Paris, en sirotant un cidre basque.Pour ma dernière soirée à Hossegor, je tiens à remercier Sarah pour son hospitalité. Je lui offre donc des moules frites chez Minus, célèbre pour ses fruits de mer et ses poissons.
Sector 9 : une boutique de surf & de skate tendance
J’ai rendez-vous avec Sly, distributeur Catch Surf, la marque de ma planche de surf. Je veux jeter un coup d’œil à son magasin, Sector 9, et prendre quelques photos. Sly évoque ses années dans le monde du surf et du skate et me parle de ce qui a changé ou pas.Le magasin se trouve au cœur d’un quartier bien connu d’Hossegor, avec des dizaines d’outlets remplis de combinaisons et de planches. Je m’achète une nouvelle combi, adaptée aux températures plus chaudes. Parce que les deux combinaisons que je possède sont destinées aux hivers et aux printemps en Belgique.
Shopping à Hossegor
Le centre d'Hossegor regorge d'endroits charmants.
Jour 5 : Hossegor -> Ciudad Rodrigo (E)
En route vers le Portugal, pour rendre visite à mon amie Annelies. Je quitte Hossegor sous une pluie battante. Ce n’est pas la joie, mais vu que la météo va rester comme ça toute la journée, je ne vois pas d’inconvénient à me rendre dans des contrées plus ensoleillées. Ceci dit, 10 heures de route, c’est beaucoup trop long ! Je décide donc de faire une halte juste après Salamanque. À Ciudad Rodrigo, une jolie petite ville, je déniche un camping : La Pesquera.
Finalement, conduire pendant de nombreuses heures d’affilée se passe plutôt bien. Le California affirme être capable de ‘détecter la fatigue’. Ma propre VW Golf en dit autant et je me demande comment c’est possible.
Visite de Ciudad Rodrigo
À mon arrivée, je reprends mon vélo pliant et à peine 8 minutes plus tard, je suis en plein sur la Plaza Mayor, où je m’assieds à l’une des terrasses. J’ai faim et je voudrais bien manger un truc, mais on me rappelle gentiment que la cuisine n’ouvre qu’à 20 h 30. Pas de doute, c’est clair, je suis en Espagne.
L'heure dorée
La ravissante Ciudad Rodrigo possède de nombreux bâtiments historiques que j’ai le plaisir de contempler dans le soleil du soir, en compagnie d’un vol d’hirondelles tournoyant joyeusement. Je regarde quelques minutes du match Portugal-France avant de rentrer chez moi pour m’accorder une nuit de repos bien méritée.
Jour 6 : Ciudad Rodrigo –> Estoril (P)
À l’issue d’un périple agréable et paisible à travers la campagne portugaise vallonnée, j’arrive à Estoril, où je peux loger chez ma grande amie Annelies, qui a emménagé ici juste avant le tout premier confinement.
Promenade sur la plage
Annelies télétravaille pour une entreprise basée à Chicago. À mon arrivée, elle est au beau milieu d’une réunion Zoom, mais cela n’a pas d’importance. Comme ça, j’ai le temps d’aller me balader sur la plage, les pieds dans l’eau. Un peu plus tard, Annelies et son ami me rejoignent pour partager un dîner sympa au bord de l’eau, chez ‘Emma’.
jour 7, 8 & 9 : Estoril
Je reste chez Annelies durant plusieurs jours, et j’en profite pour me reposer.
Jour 7
Radio en ligne
À présent que le temps est enfin redevenu beau et ensoleillé, j’ai pu faire la grasse matinée et la pluie ne m’a pas réveillée la nuit précédente. Je pars à vélo vers une radio en ligne, Lusophonica (Instagram : @lusophonica). Tous les jours, des DJ viennent sur place et mixent pendant une émission en direct. Vous pouvez également manger et boire quelque chose sur place.
Plongeon rafraîchissant
Il fait 29 degrés aujourd’hui, sous un ciel bleu azur. Sur le chemin du retour, juchée sur mon vélo, j’éprouve quelques difficultés à supporter le plein soleil. Après une courte sieste, je pique une tête dans la mer afin de me rafraîchir. En raison de la localisation de l’endroit, l’eau est beaucoup plus froide que sur la côte française d’où je viens. Malheureusement, les bonnes vagues ne sont toujours pas au rendez-vous, donc encore une journée sans surf.
L’heure du barbecue
Le soir, nous nous retrouvons avec quelques amis pour un barbecue convivial. Au menu : bars, courgettes, halloumi et steaks. À s’en pourlécher les babines !
Jour 8
Douce oisiveté
Le dimanche est vraiment un jour de farniente. Après le déjeuner, nous nous rendons à la plage avec des amis d’Annelies qu’elle a rencontrés lorsqu’elle vivait à New York. Pour terminer la journée en beauté, je me promène le long de la côte, profitant en solitaire d’un magnifique coucher de soleil.
Jour 9
Du surf, enfin !
En compagnie d’Annelies, je vais surfer à Guincho avec, pour mentor, l’ancien champion du Brésil de la discipline. Pedro est un surfeur plus âgé carrément fantastique et tranquille, qui nous motive comme il convient. Après le surf, nous déjeunons face à la mer, à la Casa da Guia.
Belgique - Portugal
Le soir, nous regardons le match Belgique-Portugal en direct, en compagnie des Portugais. Au bout d’un temps, nous n’osons plus crier ni applaudir avec trop d’enthousiasme, car nous sommes vraiment les seuls Belges ici.